Tatouage et deuil.

Salut les écorchés du derme! Aujourd’hui, je voudrais parler légèrement d’un sujet lourd. On entend souvent parler, quand on en vient à citer les raisons pour lesquelles les gens sautent le pas du tatouage, d’un choc dans la vie, un tournant, un drame, bien souvent, de la perte d’un être aimé. Si cela peut sembler compréhensible ou logique, je ne sais pas si on prend souvent le temps de réfléchir à ce que cela implique, ce que cela suppose, quelles sont les éventuelles conséquences de porter des tatouages pour ces raisons etc… C’est sans doute un sujet sensible car chaque personne a son histoire, et il est probable qu’on ne veuille pas trop s’aventurer sur ce terrain quand on n’est pas soi-même pigmenté par le deuil. Oui mais voilà, moi je le suis, et comme je me pose moi même des questions, j’ai décidé de les coucher sur clavier, voir où ça nous mène…

La première chose que je voudrais dire, et qui va sembler très contradictoire avec le reste de l’article, c’est que je n’aime pas des masses quand cet exemple de raison pour se faire tatouer est systématiquement mis en avant… Cela transmet parfois une image que je trouve un peu négative du tatoué nécessairement « écorché vif », « blessé », « torturé », « mal dans sa vie et sa peau », comme une excuse pour faire quelque chose d’aussi bizarre que de s’injecter douloureusement de l’encre dans le corps que lui a donné Dame Nature.

Lors du récent reportage de Zone interdite à la qualité très discutable (et que j’ai longuement discutée sur le dernier article), on n’a évidemment pas coupé à cet exemple, à travers (en plus), toute une famille endeuillée. J’ai vraiment eu des frissons à l’idée qu’on allait avoir tout le couplet larmoyant et voyeuriste. Par chance, et c’est bien une des seules choses positives que j’ai tiré de cette émission, ils n’ont pas poussé mémé dans les orties sur ce point précis. Alors si on précise bien que non, les tatoués ne sont pas nécessairement des fragiles du sentiment, des colériques de la fatalité, des masochistes qui aiment souffrir, on peut se pencher sur la question de pourquoi se faire tatouer quelque chose qui nous renvoie à un événement tragique de notre existence.

Je pense qu’il est bien entendu pour chacun que le tatouage, par sa nature indélébile, est fréquemment utilisé pour garder une trace d’un moment, d’un sentiment, d’un événement etc. Il va également sans dire que la perte d’un proche est probablement l’un des événements les plus marquant que l’on puisse vivre. De là, personne n’aura de difficulté à comprendre que c’est une réaction presque naturelle d’en venir à ce type de tatouage. C’est d’ailleurs souvent au moment de la perte de l’être aimé que l’envie de la faire entrer pour toujours dans notre chair se fait ressentir, et c’est peut-être ça le point le plus intéressant. Répondre à un besoin « momentané » par une réponse définitive a peut-être de quoi surprendre.

Alors évidemment, on ne parle pas ici d’un besoin momentané parce que, récemment, on aime les dragibus plus que les tagada. L’importance de la tragédie, de l’être pleuré, assure d’emblée une faible probabilité de regrets dans l’avenir. Cela facilite probablement le passage à l’acte, par exemple chez les non-tatoués qui vont sauter le pas à la suite d’un tel événement. S’il existe un consensus sur le fait que tatouer le nom de son ou sa partenaire est une (très) mauvaise idée, l’avenir des relations humaines étant toujours incertain, il est bien plus difficile de reprocher à quelqu’un d’encrer le nom de ses enfants, ou encore, ce qui nous intéresse aujourd’hui, d’une personne disparue, qui a fixé pour toujours par son départ la quantité d’amour qu’on lui réservait dans notre cœur.

Et pourtant, même un deuil est momentané, même la peine s’estompe, même la douleur s’adoucit. L’encre, elle, quand elle est jetée, ne quitte pas le pore (métaphore de marin-dermato ultra sophistiquée). On est donc en droit de se demander si l’effet produit sur le long terme est toujours positif, ou si, parfois, il n’est pas trop lourd de porter ce fardeau au quotidien. Comme je l’ai dit en introduction, je suis moi même dans ce cas, c’est donc une sincère curiosité qui motive ma réflexion, et non pas un jugement de quelque sorte que ce soit. De plus, chaque histoire, personnalité, et rapport au deuil est différent, je me garderai donc bien de tirer ici des conclusions. Je trouve, encore une fois, juste intéressant de se poser franchement les questions dans tous les sens.

A 34 ans, j’étais veuf. A 27 ans, elle était morte. C’était fin 2014. J’avais alors 2 tatouages, tout deux liés à notre rencontre, ou plutôt ce qu’elle avait produit sur moi, quelques années plus tôt. Je ne me suis plus fait tatouer pendant quelques années, n’ayant pourtant jamais perdu mon intérêt pour la pratique, simplement l’argent n’était plus seulement mon problème, et engager des dépenses impactant mon couple n’était plus aussi facile. C’est lorsqu’on nous a annoncé qu’il lui restait entre 1 et 3 mois à vivre, que nous avons décidé, d’allouer une partie de nos roubles à une pièce qui la ferait entrer dans mon être pour le reste de mes jours à moi. Ce tatouage, dans mon dos, a occupé 4 séances. Elle a vu les 2 premières. Depuis, je me suis beaucoup fait tatouer, et jusqu’à présent, chaque goutte d’encre entrée en moi lui est due.

Mon dos et ma jambe sont les 2 pièces les plus grandes et les plus fortement dirigées vers elle et mon deuil. Et maintenant que cela fait une paire d’années que je vis avec, je commence à être capable de voir les effets que cela produit sur moi, et sur les autres. J’ai donc, entre autres choses, son nom dans le dos. J’avais pensé au dos pour éviter de l’avoir à portée de regard pour d’éventuelles futures partenaires dans des moments disons intimes, où le fantôme de ma défunte épouse aurait été mal venu… Mais je n’avais pas pensé alors que mon dos est bien souvent la dernière chose que ma partenaire voit en s’endormant, ou la première en se réveillant. J’ai appris aux dépens d’une jeune fille qui a partagé ma vie depuis, que ce n’était pas forcément super agréable non plus…

De là, on peut se demander si le fait d’avoir à disposition du regard (d’autrui ou du sien) un permanent rappel, est une si bonne idée. Si je peux vivre avec, est-ce que les autres le peuvent aussi? Quand bien même ont-ils, eux aussi, perdu la personne, sont-ils capables d’assumer ça comme je pense l’être? C’est une question que je ne m’étais pas posée à l’époque, et que je me poserai dorénavant. Car assumer son tatouage et apprendre à vivre avec, c’est une chose, mais apprendre à vivre avec le tatouage d’une autre personne, ce n’est pas toujours facile.

On peut également se demander, légitimement, si cette présence physique de l’absence ne ralentit pas le processus de deuil. Est-il plus difficile de se soigner quand il est plus difficile d’oublier? Honnêtement, je ne sais pas! Je n’ai jamais oublié ma grand-mère, je rêve d’elle de temps en temps, pense à elle souvent, et n’ai pourtant versé aucune goutte d’encre pour elle. Avais-je besoin de tatouages pour me souvenir de ma femme? Certainement pas. Alors que me rappellent mes tatouages? Qu’elle est physiquement avec moi, quelque part. Qu’il y a eu un avant et un après. Que j’ai souffert mais que j’ai aussi guéri. Que j’ai transformé une chose horrible en une chose belle. Oui, tout ça. Mais je dois bien admettre que, de fait, quand je regarde ma jambe, je me souviens qu’elle n’est plus là. C’est aussi son absence qui surgit.

Dans mon cas personnel, je n’ai aucun problème à gérer ça. Ce ne sont jamais mes tatouages qui provoquent la tristesse, ce sont les photos, les odeurs, les souvenirs. Mais c’est peut-être parce que j’ai mis beaucoup d’énergie à créer des tatouages qui ont bien d’autres choses à dire, ne serait-ce qu’artistiquement parlant, que la simple perte ou absence de ma femme.

Se faire tatouer pour faire son deuil, cela semble compréhensible, peut-être même beau, romantique, tout ce que tu veux, il n’empêche qu’on n’est pas forcément toujours préparé à vivre avec son deuil. Encore une fois, je suis persuadé que, comme pour moi, la plupart des gens sont heureux de porter des témoignages de cet amour pour le reste de leur vie. Cela reste, à mon avis une des raisons les plus humaines de se faire encrer. Une raison pas seulement tournée vers soi et son ego, mais davantage vers l’autre, notre respect, notre amour. Pour autant, il faut, je crois, bien se préparer à accepter de ne plus jamais laisser partir la personne, et potentiellement l’incruster dans la vie d’autres personnes, qui devront, à leur tour, vivre avec ce deuil.

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Et toi? Te ferais-tu tatouer suite à un décès d’un être cher? Le craindrais-tu? Sans raconter tes expériences tragiques et personnelles, n’hésite pas à commenter avec ton opinion sur le sujet, ici ou sur la page Facebook!

Merci à bientôt!

Tatouage et deuil.

40 réflexions sur “Tatouage et deuil.

  1. Cécile dit :

    Bonjour à toi, article très intéressant, qui en effet peut aider à se poser les bonnes questions 😉
    Pour ma part, je me suis fait tatouée un motif qui rappelle celui que ma maman avait, elle était toujours parmi nous et malheureusement, elle nous a quittée 1 mois après ce tatouage, perte soudaine….
    Je ne suis pas certaine que le tatouage aurait été réalisé si elle était partie avant ou du moins peut-être pas dans le même état d’esprit.
    Me voilà donc avec certaines questions restées en suspens, toujours est-il que je ne regrette pas pour autant ce tatouage car en fin de compte, seul moi en connait la signification, il ne s’agit pas de son prénom donc personne ne me pose la question 😉
    En tout cas, merci pour ton article, je vais très certainement continuer à suivre ton blog.

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  2. Bonjour,
    Un article très intéressant à lire et à travers duquel on se projette facilement.
    J’étais déjà tatouée mais après la perte d’un ami, j’ai remis ça. Ce n’est pas vraiment un tatouage pour lui, bien qu’il me le rappelle mais il constitue plutôt une sorte de rappel sur le fait qu’il faille profiter de la vie, qu’on n’est pas éternels… Pas de prénom, pas de phrase, des symboles qui me parlent à moi.
    Mon papa est décédé, il y a 20 ans. J’ai toujours voulu encrer quelque chose mais jusqu’ici je n’avais pas trouvé quoi. C’était trop « fort » comme sentiment. Comment le résumer en un tatouage ?
    J’arrive finalement au bout de mon idée, je crois. Je me laisse le temps d’y penser.
    Mes tatouages « souvenirs » ne me rendent pas triste, je les considère comme une histoire écrite sur ma peau dont moi seule ait une correcte lecture…

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  3. super intéressant et effectivement, je n’aurais pas pensé au fait que l’entourage doit également vivre avec ce tatouage et donc ce deuil…
    je me pose la question d’intégrer à un projet tattoo prochain un signe concernant la perte d’une amie mais j’hésite encore, ou alors ce ne sera pas compréhensible pour les autres.

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    1. Ouais alors je le répète, évidemment dans mon cas particulier, ce « vivre avec » de l’autre, est probablement plus difficile que dans le cas d’un hommage à un membre de la famille, ou un ami etc… Chez moi le soucis était aussi dû au manque de confiance en elle de ma compagne, et son complexe d’infériorité par rapport à ma relation avec ma femme, telle qu’elle la supposait.
      Mais du coup c’était une piste dont je voulais parler aussi 🙂

      Merci pour ta lecture et ton com Steph!

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  4. Nolwenn dit :

    Quel bel article…
    J’ai très récemment perdu ma maman, et très peu de temps après je suis allée me faire tatouée (dans la semaine qui a suivi). J’ai demandé à mon père, ma sœur, s’ils acceptaient que je me fasse tatouer pour elle, si ca ne leur ferait pas trop de mal de voir ce tatouage souvent.. j’avais déjà pris rdv quand je leur ai posé la question..
    Depuis l’annonce de sa maladie, je savais que si elle décédait, je me ferai tatouer, où, par qui et quoi. Quand ce jour tragique est arrivé, j’étais prête. Je n’ai pas de peine quand je regarde ces tatouages. Oui, parce qu’en réalité il y a deux : un visible sur le bras, l’autre sous le sein gauche, très peu visible, imcomprehensible et peu de gens savent qu’il existe.
    Ces deux tatouages me rappellent ma maman, les bons moment que nous avons eu ensemble, etc. Pas la maladie, les épreuves difficiles et les derniers instants. Son absence? Aussi. Mais ce n’est pas triste, c’est comme ça.

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  5. DIAS Mélanie dit :

    Bonjour,
    Cet article était vraiment intéressant et bien fait.
    Personnellement, à la mort de ma mère j’ai ressentis un fort besoin de me faire tatouer pour elle.
    Je porte donc l’initiale de son prénom dans la nuque, à un endroit que personne ne peut voir à moins que je le décide.
    J’avais besoin de la porter dans ma peau, d’avoir un lien matériel, physique avec son image.
    Dans mon esprit il porte son odeur et à la douceur de ses bras. Il me réconforte.

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  6. Anthony dit :

    bien le bonjours, en tout cas grand bravo pour ton ouverture d’esprit. Moi j’ai perdu ma mère non pas dans accident, naturellement ni même médicale. Et depuis cette évènement je souhaite me faire un tatouage effectivement triste, mais un dc n’est jamais joyeux…les raison pour la qu’elle je souhaite me faire se tatouage ses dans un premier temps car je n’est pas la possibilité d’aller me recueillir sur sa tombe et bientôt je ne pourrais y aller a cause de la distance donc une façon de pouvoir la sentir prêt de moi a chaque instant et n’importe ou je me trouve, et aussi pour me rappeler la personne quels était et tout les effort qu’elle a fait pour moi et ma famille malgré les difficulté qu’elle devais surmonter même si sa n’apport pas que des bon souvenir mais aussi des regret ses ma façon de pouvoir la garder prêt du cœur. en tout cas merci a toi pour tout le temps que tu donne pour écrire tes article et je te souhaite bon courage pour toute les épreuve que tu a du surmonter et que tu devras encore faire chaque jours.

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  7. Chris K dit :

    Bonjour, voici un article qui reflète parfaitement les questions que je me pose depuis quelques jours. J’ai perdu mon papa de manière très brutale il y a deux semaines et j’ai de suite ressenti le besoin de me faire tatouer pour honorer sa mémoire. Je précise que je n’en suis pas à mon premier tatouage, les deux premiers étant des motifs « quelconques » qui me faisaient envie et le troisième, un tatouage que je qualifierais de « tatouage de vie » impulsé par la disparition d’un autre proche, dans lequel apparaissent les initiales de mes piliers ou modèles (dont les initiales de mon papa mais pas celles de la personne disparue qui m’a inspiré cette pièce).
    En ce qui concerne celui en la mémoire de mon père, je voulais quelque chose de « doux », rempli de symboles qui rappellent la personne qu’il a été et les souvenirs de bonheurs d’enfance qui s’y rattachent. Une manière aussi de lui adresser ce dernier cri d’amour que je n’ai pas eu le temps de lui dire, de me rappeler des croyances et des passions qu’ils m’a transmises. Ce dessin a jailli comme une évidence en une nuit et je sais qu’il sera le plus beau de mes tatouages.

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  8. Chris K dit :

    Bonjour,
    Je continue sur ma lancée (j’ai souvent besoin de plusieurs jours pour arriver à verbaliser ce que je pense ou ressens). Pour être franche ton article obsède toutes mes pensées depuis trois jours, il m’interpelle car il pose de véritables questions. Je me rends compte que je n’avais évidemment pas pensé à l’effet que pourrait avoir un tatouage commémoratif sur l’entourage et ton expérience en est l’exemple parfait. En cela, je te remercie pour ton témoignage très éclairant.
    Dans mon cas, ce tatouage sera régulièrement vu par ma mère, mon mari et ma gamine. Ils sont tous les trois au courant de mon futur tatouage mais je crains qu’il ne soit un triste rappel pour eux. Le mieux étant d’en parler, je sens que le week-end s’annonce riche en discussions familiales.
    Mais d’un autre côté je ressens un besoin vital de me faire faire ce tatouage, j’ai l’impression peut-être à tort qu’il m’aidera à faire correctement mon propre deuil, du moins je l’espère. D’où d’autres réflexions qui me viennent : comment se sent-on au moment où l’on se fait faire un tel tatouage? Puis dans les jours, mois ou années qui suivent. A t’on le sentiment que la boucle est bouclée, se sent-on plus en paix ou bien au contraire rien ne change ? Il est encore trop tôt pour moi pour le dire, j’ai rendez-vous dans deux semaines chez mon écorcheur préféré. Peut-être que ceux qui sont passés par là pourraient m’éclairer à ce sujet, même si j’ai conscience que les ressentis sont différents selon les personnes. Quoi qu’il en soit, merci à ceux qui prendront la peine de me lire et surtout bon courage pour la suite Ondori (ainsi qu’aux autres intervenants), je n’ose même pas imaginer cette terrible épreuve que tu as vécue. Je continuerai à suivre ce blog de temps en temps.

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    1. Merci pour ton long message…
      Pour répondre en partie à tes questions, en ce qui me concerne, ma pièce la plus en rapport avec mon deuil est ma jambe. Quand je l’ai faite, c’était 6 mois après le décès de ma femme, puis encore 1 an après pour la deuxième partie. Je ne me suis pas senti particulièrement dans un autre état lors du tatouage, j’étais excité, fier, et impatient que Gakkin me dise « c’est tout pour aujourd’hui’ haha
      Pour la suite, au début je me suis beaucoup accroché aux symboles choisis. Ils avaient vraiment leur signification et symbolique chargée à 100% à chaque coup d’œil.
      Mais petit à petit, je me suis approprié aussi leur histoire en tant que tatouage, leur place sur mon corps, leur rôle dans ma vie (c’est un tatouage vraiment imposant qui prend toute la jambe donc il enclenche beaucoup de conversations en été…) et maintenant je peux, en quelque sorte, choisir d’y voir l’hommage à me femme, ou le beau tatouage qu’on a dessiné avec mon tatoueur, le côté seulement artistique.

      Pour mon tatouage dans le dos, celui avec le nom de ma femme, comme je le vois peu, finalement il a peut-être plus gardé sa forte symbolique, comme préservé.

      Ma compagne actuel n’a aucun problème avec le fait que je porte le nom de ma femme, elle l’embrasse souvent (ça peut sonner bizarre comme ça, mais c’est juste respectueux).

      Je pense qu’il est positif d’au moins demander à ta famille s’ils craignent ce genre de chose, et si oui, pourquoi pas revoir ton placement simplement? Et si non, bein pas de problème! 🙂

      Tiens nous au courant si tu peux 🙂 Bon courage et bonne pique!

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  9. Chris K dit :

    Bonjour Ondori, merci pour ta réponse à mes questions. Vu la taille de tes tatouages, je comprends ton impatience pour les fins de séance 🙂

    Tout comme toi j’ai choisi un tatouage plein de sens, qui sera situé juste en dessous de la nuque, entre mes omoplates. L’emplacement n’est pas choisi par hasard, je veux simplement savoir qu’il est là quelque part, comme mon papa, sans l’avoir en permanence sous les yeux. Je pense qu’en effet cela préserve toute la symbolique et c’est très important pour moi. En revanche, vu que j’ai les cheveux très courts voire rasés en été, les autres ne pourront pas le manquer.

    Suite aux interrogations que ton article a soulevées, j’ai donc posé la question aux trois membres de ma famille ce week-end : la vue de ce dessin ne les gênera aucunement. Ma mère m’a dit qu’elle n’avait pas besoin de ce tatouage pour se rappeler son amoureux, ma petite le trouve très joli et lui fera des bisous de temps en temps, quant à mon mari il a ajouté à mon projet sa petite touche personnelle que j’approuve totalement, donc affaire réglée 🙂

    Je ne trouve pas cela étrange que ta nouvelle compagne embrasse le nom de ta femme, c’est effectivement très respectueux mais dénote surtout d’une grande intelligence de cœur. Après tout, ta femme a fait partie de ta vie et continue de faire partie de ta personne, de laquelle ta nouvelle compagne est tombée amoureuse. Bref, je m’égare mais je trouve son attitude intelligente et noble.

    Je te souhaite une belle et heureuse vie dans ton magnifique pays.

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  10. Bonjour. J’ai lu ton article avec beaucoup d’intérêt.
    Ton histoire m’a beaucoup touchée et j’avoue avoir les larmes aux yeux en écrivant ces quelques lignes.
    J’ai perdu un bébé en devenir fin d’année dernière. Il m’a fallut 4 mois pour enfin voir le bout du tunnel et me dire que la vie contenue malgré tout.
    Je compte me faire encrer prochainement. Je sens que j’en ai besoin pour continuer à avancer et me dire qu’il sera toujours plus ou moins avec moi (même s’il restera pour toujours dans mon cœur).

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    1. Merci beaucoup de ton commentaire et ton partage d’expérience Jenna!
      Essaye d’en faire un joli tatouage positif, car sinon il sera plutôt une amarre attachée à la douleur, et il sera plus difficile de t’en remettre!
      Courage!

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  11. paradise création dit :

    bonjour,

    voila je suis tombée sur votre article par hasard et vraiment je tenais à vous dire que vous avez plus ou moins raison sur certain point, qu’au finale pour se genre de tatouage je crois qeu c’est encore plus un coup de « speede » et sur un coup de tête qu’un autre tatouage, j’explique que je me suis faite tatouée pour ma grand mère avant que cette dernière décède et qu’au final oui le fait de voir ce tatouage tout les jours des fois ça peux être un peux dur, surtout quand ces pas la forme et le top morale certains jours donc oui je suis assez d’accord que c’est peux être pas une « bonne » raison et qu’au final faut peut être y réfléchir encore plus qu’un tatouage en générale …

    et merci votre article ma permise de m’en rendre compte qu’au finale, ça fait plus de mal de voir la date de naissance de mamie et du coup bah ouai c’est un peux compliquée …

    donc je me permets justes de dire aux gens de bien réfléchir sur cette raison.

    voila des bisous

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  12. Bonjour ! J’ai découvert ton article sur  » Etre un tatoué au Japon  » hier (il m’a beaucoup rassurer d’ailleurs, car je suis tatouée et je compte en faire d’autres avant mon voyage d’un an au pays du soleil levant. Je pourrais les cacher car je souhaite rencontrer des artisans qui a mon avis ne seront pas très ouverts sur le sujet, mais j’espère me tromper ! Bref.). J’aime beaucoup ta façon d’écrire , ainsi que tes tournures de phrase, c’est un plaisir de lire tes articles ! Je viens donc de lire celui-ci et je suis bien heureuse que tu en aies écrit un sur le tatouage et le deuil. J’ai perdu mon père soudainement le mois dernier et une de mes premières pensées a été de me l’encrer… J’avais commencé à dessiner un arbre de vie pour ma cheville, j’ai donc décidé d’y intégrer un petit bateau dans les racines pour cet être exceptionnel qu’était mon père… Mais je me demandais si le fais de faire cela, ça ne rendrait pas le deuil plus difficile, et au final, ton article m’a convaincu que non… Je te remercie du fond du coeur et je suis vraiment heureuse d’avoir découvert cet article pile à un tournant fort de ma vie, les coïncidences comme celle-ci sont vraiment bénéfiques ! 🙂
    ありがとうございます ! お疲れ様です !

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    1. Merci Luciole et toutes mes condoléances pour ton papa. Je suis sûr que tu trouveras le moyen de faire ton deuil comme tu l’entends et que tout se passera bien!
      Et pour les artisans au Japon, ne t’inquiète pas trop! ça ne posera pas de problème je pense, du moment où tu n’as pas à être en relation avec des clients (comme une vendeuse, une instit etc…) 🙂
      Bonne continuation!

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  13. CHRIS K dit :

    Bonjour Ondori,
    La curiosité me pousse à revenir faire un petit tour dans le coin, 6 mois plus tard. Toutes mes condoléances à Luciole, je suis passée par là il y a quelques mois. Et je viens également de perdre deux autres membres de ma famille que j’aimais beaucoup dans un accident de la route. Bref, une bonne année de merde mais la vie continue comme on dit.
    Concernant le tatouage en hommage à mon papa, j’ai traversé pour ma part plusieurs phases : la première : toute heureuse de ce tatouage tout simplement parce que j’avais l’impression de Le conserver encore un peu près de moi. Puis je l’avoue, j’ai eu une courte période de regret parce que cela me ramenait sans cesse à sa perte, même si je ne l’avais pas directement à la vue puisqu’il est situé entre mes omoplates. Je ne m’attendais pas à cette sensation, cet endroit qui me brûlait presque, mais ça n’a pas duré bien longtemps. Maintenant, je dirais que ce tatouage fait partie de Lui, de moi, et dès que je le peux je l’admire par miroirs interposés. Il me rassure, me rappelle de bons souvenirs, je l’arbore fièrement même si mon père me manque de plus en plus. J’ai aussi répandu ses cendres dans ce coin de nature qu’il aimait tant, du coup je me dis que j’ai « physiquement », deux points d’ancrage qui me ramèneront toujours à Lui.
    Bon courage à toutes et tous, et merci encore à toi Ondori pour ce sujet plein d’humanité.

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  14. Elo76 dit :

    Bonjour,
    Jai fait une recherche sur le net par rapport à ce sujet et je suis tomber sur votre article qui m’a toucher et m’a renvoyer à ce que je vie actuellement. J’ai perdu mon compagnon le 12 novembre 2018 et j’ai tous de suite pensé me l’encre en moi j’avais direct lendroit le symbole. J’en est parler autour de moi, des personne on peur pour moi si je refais ma vie et comment il sera accepté, mais moi je leur réponds que sa fait partie de ma vie de mon histoire et que mon compagnon m’a tellement apporté durant ces année qu’il m’a aussi permis de devenir la femme que je suis aujourd’hui, donc la personne que tous autre rencontrera et devra accepter de vivre avec mon histoire. Jai déjà pensé faire un tatouage en lien au décès de mon grand père je l’avais jamais réalisé car mon compagnon naimai pas trop les tatouage donc je respectait son choix, mai aujourd’hui voilà, et je portait déjà un tatouage avant de le rencontrer. Le symbole est le signe infini que j’aimerai porter avec sa lettre de prenom et peut être un Mickey symbole de notre premier baiser, beaucoup de personnes qui mentour me conseil de pas mettre sa lettre, qu’en pensez-vous ?
    Merci à vous, c’est un sujet tellement peut aborder mais tellement important.
    Elo.. 29 ans.

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    1. Salut Elo et merci pour ton message et ton témoignage! D’abord je suis désolé de ce qui est arrivé à ton compagnon, et bien sûr à toi.
      Tu as raison de réfléchir et d’écouter ton entourage, même s’il est très compliqué pour qui que ce soit, de te dire quoi faire, moi y compris. Il y a plusieurs choses que je peux te dire :

      – l’importance de ces choix (lettre ou non notamment) sont liées à ceux que tu vas rencontrer plus tard. Donc impossible de savoir maintenant si ce sera un problème ou pas. Si tu veux être sûre que cela n’en sera pas un, évite la lettre, et « contente » toi d’un motif important pour vous deux. Cela fait le même boulot de mémoire et d’hommage, sans risquer les « problèmes » ensuite. Car oui, tu as raison, même avec la lettre, cela fait partie de ton histoire et donc ton entourage futur devra le comprendre… Mais en pratique, tu ne sais jamais, tu peux aimer quelqu’un, malgré le fait que lui ne comprenne pas ton geste… et là tout se complique. Moi même voilà 4 ans que mon épouse est décédée et je suis heureux que son nom soit encré sur l’endroit que personne ne voit, et que les autres pièces dédiée à elle -surtout ma jambe- soient assez symbolisées pour que personne ne me demande jamais ‘aaah et c’est qui XXX?’ j’évite de jeter des froids à longueur de temps haha!

      – sur le signe de l’infini, j’aurais fortement tendance à t’encourager à chercher autre chose. Soit un tout autre motif ailleurs, soit si tu veux cet emplacement, en profiter pour l’agrémenter et en faire une pièce un peu plus artistiquement développée et donc personnelle. Outre le fait que ce symbole très (trop?) commun est souvent chambré dans la communauté (on s’en fout tu me diras…) c’est surtout qu’il n’est, effectivement, pas très personnel. Prends le temps de réfléchir à des images plus artistiques et qui exprimeront la même chose… Demande conseils à ton tatoueur/euse, c’est leur boulot, et ils ne t’encreront rien sans ton consentement 😉

      Bon courage et tiens moi au courant si tu as l’occasion et l’envie!

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  15. Elo76 dit :

    Merci pour ton regard sur tous cela. J’y réfléchis fortement j’ai donc pensé à un signe infini travailler avec Mickey et minnie pour symbolisé l’endroit de notre primier baiser qui pour nous était un endroit où nous retournerons pour fêter notre anniversaire de rencontres. Après sa perte à été tragique j’ai perdu mon compagnon de 31 ans dans un accident de travail, ce qui marque tte une vie… (j’avais oublier de préciser ce côté). Pour ce qui est de sa lettre je vais voir avec le tatoueur comment la dissimuler dans le tatouage si possible.
    Merci. Le travail du deuil est tellement important pour ma part suivie psy.. Et je me raccroche beaucoup au photo, vidéo, et affaire qui lui appartienne en plus nous somme tous deux motard donc tous un autre symbole que tous le monde penssai que j’allai me tatouer mais cela ne représente pas notre amour mai notre passion commune.
    Bonne continuation à chacun.
    Elo.

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  16. Salut, merci pour ton article. J’aurais quelques questions à te poser si t’as le temps. J’ai 16 ans et ça fait 3 ans que j’ai perdu ma grand mère que j’aimais beaucoup. J’ai aucuns tatouages et je me suis toujours dis que je me tatouerais jamais avec la peur de regretter etc… Mais récemment j’ai vu l’interview d’un artiste où il montre ses signes chinois tatoués dans le cou qui veulent dirent justement « grand mère ». Je trouve ça beau et à la fois discret. Et je me dis qu’avoir un petit tatouage sur soi c’est toujours quelque chose que les autres n’ont pas. Je suis sur d’attendre mes 18 ans si je le fais et d’ailleurs je ne suis pas du tout sur de le faire mais sinon mes questions étaient, As tu une autre idée de tatouages commémoriel pour une grand mère ? Et où serait la meilleure partie du corps pour que les tatouages soit jolie et à la fois discret ? Bonne soirée et encore merci pour ton article très intéressant

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    1. Salut Arthur, merci pour ton message!
      Je vais te répondre assez directement : évite les caractères chinois! D’abord c’est un nid à mauvaise écriture, contre-sens, et j’en passe. Le net est plein de ces gentils occidentaux qui se sont tatoués des grosses erreurs en chinois, ignorant complètement les subtilités de cette écriture.

      En plus, pourquoi du chinois quand a priori, tu n’as aucune affinité avec cette culture, ce pays, cette écriture etc? Si tu veux trouver quelque chose de graphique, pour honorer ta grand-mère sans pour autant écrire « bêtement » son nom etc, cherche un objet qui te relie à elle. Je sais pas tu vois dans mon cas ce serait des biscuits salés apéritifs, qu’elle nous donnait à ma sœur et moi lorsqu’on lui chantait une certaine chanson. Je me ferais bien tatouer un crackers Belin sur le corps pour évoquer ma grand-mère. Je suis sûr que tu peux trouver quelque chose de très personnel. Ton tatoueur se chargera de le mettre en image, choisis juste un gars (ou une fille) dont le style te plait, et dont tu es sûr de la qualité du travail. d’ici ton passage à l’acte, éduque toi bien sur ce qu’est un bon tatouage (check les guides sur inkage, j’y donne des conseils utiles :
      http://www.inkage.fr/tag/guide/

      Pour l’emplacement, là aussi, désolé, mais je te déconseille la nuque. Choisis un endroit plus facile à garder pour toi, pour un premier tatouage, l’épaule est parfaite, le torse si tu veux l’avoir près du coeur ou qqch comme ça. Mais crois moi dans ta vie tu auras 1001 occasions de pas avoir envie d’entendre des commentaires sur ton tatouage dès que t’as le dos tourné, ou de devoir raconter la même histoire 100 fois. Si par malheur il n’est pas excuté aussi bien que ça aurait pu (ça peut arriver), tu seras bien content de pouvoir le retaper (la nuque est pas une zone qui permet ça vu le petit espace, tu serais condamné à te couvrir le cou…) bref, pour moi (mais je suis old school) tant que tu as de la place dans la zone T-shirt/pantalon, c’est là que tu colories. Des zones plus visibles ne sont nécessaires que lorsqu’on est complet, ou que notre design est spécifiquement fait pour cet endroit, c’est rarement le cas d’un 1er tatouage.

      Enfin, tu as raison : considère aussi la possibilité de ne pas en faire un tatouage. Je sais que venant de moi ça peut sembler étrange, mais le tatouage n’est pas toujours la meilleure réponse à une envie de commémoration. Il y a plein de choses imaginables 🙂 Quoi que tu décides, je t’en supplie attends tes 18 ans (ou plus) et ne te laisse pas gagner par l’impatience en allant voir un scratcheur dans sa cuisine jute parce qu’il t’emmerdera pas avec ton âge. (tu as l’air suffisamment pondéré pour pas faire ça, mais je le dis aussi pour d’éventuels autres lecteurs.)

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      1. Arthur dit :

        Merci beaucoup pour ta réponse, et quand je dis lettres chinoises, j’ai oublié de préciser ou bien en japonais.. (écritures qui sont bien différentes mais selon le mot assez similaires). Surtout que j’aime beaucoup ce pays, sa culture. Surtout pour ses animés et mangas que j’ai bouffé et également pour les valeurs qu’ont les japonais qui sont exemplaires.. Mon idée était simplement d’ecrire « grand mère » ou « amour pour une grand mère » quelque chose comme ça. Après par contre évidemment que si je le fais je vais soit carrément aller la bas ( que ce soit en chine ou au japon). Ou alors entrer en contact avec des personnes vivants la bas pour bien me renseigner sur tous les sens et differents moyens d’ecritures pour ce que je veux. Et oui 18 ans grand minimum. bonne journée encore merci pour tes réponses en tout cas

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  17. Clara dit :

    Bonsoir, votre article porte vraiment a réfléchir et c’est vrai que ce sont des questions que je me pose assez souvent, la peur de regretter le tatouage ou même de ne plus l’aimer c’est possible?
    J’ai perdu ma meilleure amie il y a maintenant 4 mois et j’ai pensé presque instinctivement à me faire un tatouage pour m’aider a faire un deuil et me souvenir à jamais des bons moments passés avec elle.
    je ne suis pas tatouée ce serait mon premier tatouage et pour l’instant je ne sais pas encore quoi ni où mais j’avoue que j’ai peur d’avoir du mal a supporter la douleur du tatouage je suis assez sensible aux aiguilles ^^’.
    j’ai beaucoup de mal à surmonter cette épreuve, j’étais très proche d’elle, je la voyais tous les jours et passais mes journées avec et pourtant aucune idée de tatouage ne me vient à l’esprit, c’est peut-être un signe que je ne dois pas me tatouer? quant à l’endroit j’aimerai un endroit qui ne change pas malgré la vieillesse ou les prises et pertes de poids, je veux qu’il reste intact pourriez vous me donner des exemples s’il vous plaît?

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    1. Salut Clara, merci pour ton message et désolé d’apprendre pour ton amie!

      Il y a plusieurs choses dans ton message sur lesquelles je voudrais revenir, mais comme tu as l’air de déjà beaucoup hésiter, je pense que tu devrais écouter ces hésitations et remettre ton projet à plus tard.

      Une chose est certaine : le tatouage n’AIDE PAS à faire son deuil. Comme je le dis dans l’article, il faut même se demander si pour telle ou telle personne, il ne peut pas devenir un frein au deuil. Pour moi cela a été un « accompagnateur » de deuil, mais guère plus.

      Je te conseille donc d’attendre un moment, que la perte de ton amie soit un peu moins douloureuse, et de voir à ce moment là, si l’envie de lui rendre hommage via un tatouage (ton 1er en plus) sera toujours aussi forte. Si c’est le cas, alors fonce et ce n’en sera que plus beau.

      Si tu envisage de te faire tatouer (indépendamment de ce deuil) prends le temps de trouver des artistes oud es styles qui te parlent, et sur ton chemin d’éducation en matière de tatouage, tu trouveras sans doute une idée personnelle et adaptée à ton amie, ce qui pourrait alors t’offrir une inspiration plus fondée, et un motif avec lequel il te sera plus facile à vivre dans quelques années, parce qu’il pourra AUSSI se détacher de la douleur de la perte.

      Enfin pour le changement, il faut savoir qu’un tatouage change en réalité très peu, sauf en cas de prise de poids extrême (grossesse par exemple). Donc évite juste le ventre, les seins ou les poignées d’amour et ça devrait aller. Il changera de toute façon, avec ton corps.
      Bon courage et bonne réflexion!

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    2. Fabrice dit :

      Bonsoir j’ai 53 ans et j’ai perdu ma femme qui avait 49 ans et avec mes fils nous nous sommes fait un tatouage de souvenir sans formes subjectives apparentes il est sur le même thème mais différent pour chacun il passe très bien seul nous connaissons sa signification je pense donc qu’on peut faire ce genre de tattoo sans que ça dérange personne surtout une éventuelle nouvelle compagne
      Il faut juste soi même vivre avec ce souvenir encré genre jardin secret

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  18. Clara dit :

    Merci beaucoup! je vais suivre tes conseils et attendre un peu que la douleur diminue même si ça restera toujours dur
    bonne continuation à toi et je trouve super que tu répondes comme cela aux doutes de chacun!

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    1. Laura dit :

      Bonjour, je voulais vous remercier pour votre article. J’ai 18 ans et j’ai perdu mon papa il y a maintenant 5 ans. Peu de temps après son décé, je me suis dis que je me ferrai tatouer en son hommage, pour l’avoir avec moi toute ma vie. Après ces années de réflexion, cela fait 1 an que je sais ce que je veux faire ( une représentation d’une photo de lui et moi, par des contours et traits fins, je ne sais pas trop comment décrire mais ça ne serrait pas un tatouage à détails réalistes style portrait ) . J’ai déjà pu rencontrer un tatoueur que l’on m’a pas mal conseillé et qui fait du bon travail. Quand il m’a dessiné mon tatouage ça a été tout de suite comme une évidence, j’avais en face de moi ce que je voulais depuis 5 ans et imaginé depuis 1 an. Mais quelques jours après, j’ai commencé à douter. Au début je pensais que c’était la « peur du premier tatouage », mais lorsque ma mère m’a dit que si c’était pour souffrir à chaque fois que je le voyais ce n’était pas la peine; cela m’a fait comme un électrochoc et j’ai tout remis en question. Moi qui était si sûr depuis tout ce temps, et qui voyais ça comme une manière d’avancer et de l’avoir avec moi au quotidien et de « boucler la boucle » .. Et puis j’ai lu votre article et je suis maintenant partagée.. pour être certaine de ne rien faire de regrettable j’ai donc annulé mon rdv chez mon tatoueur qui a d’ailleurs été très compréhensif.. enfin voilà c’était un long message, d’une jeune fille assez perdue à l’heure actuelle. Bonne journée à vous

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      1. Salut Laura, désolé pour ton papa! Mon neveu de 13 ans a perdu son papa également l’année dernière.

        Il est normal de douter et c’est bon signe que tu remettes en question ta décision, même si elle te semblait mûrement réfléchie.
        Il n’y a aucun moyen de savoir si le fait de voir le tatouage te fera « souffrir »… Est-ce que tu souffres encore aujourd’hui lorsque tu penses à lui? Est-ce qu’une photo de lui te provoque de la tristesse ou pas? Si la réponse est non, je pense qu’un encrage (stylisé en plus) ne sera pas problématique. La question que je me poserais en revanche, c’est le placement. Assure toi de le faire à un endroit que tu peux « oublier », c’est à dire ne pas avoir en permanence sous les yeux (les tiens, et ceux des autres -proches de lui, ou curieux qui poseront des questions etc)

        En ce qui me concerne, mes tatouages, tous liés à la mort de ma femme, ne me font absolument pas souffrir. Cela fait 5 ans qu’elle est décédée, j’ai refait ma vie et je pense à elle tous les jours. Avec ou sans tatouage. Je suis heureux que mon encre lui rende hommage, mais jamais l’encre à elle seule n’atténuera la douleur, ni ne l’augmentera, à mon avis.

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        1. Laura dit :

          Merci pour votre réponse. En ce qui concerne les photos, je ne souffre pas particulièrement quand je les regarde, au contraire cela me rempli d’amour. Après même après 5 ans, il m’arrive d’avoir des moments de grande tristesse, donc je ne sais pas si j’ai totalement fait mon deuil, c’est très dur d’en être sûre encore à l’heure actuelle. Pour l’endroit du tatouage, je trouvais que l’intérieur de l’avant bras était l’emplacement idéal au vue du dessin, je ne sais pas où je pourrais le mettre ailleurs… J’ai donc pensé à la place de la représentation de la photo de faire 2 tortues, une plus petite que l’autre ce qui nous représenterait lui et moi; la tortue étant notre « symbole » depuis quelques années .. ça serait moins explicite et moins marquant je pense que la photo directement. Je vais encore y réfléchir..

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  19. salut , suite a la perte de mon épouse un tatouage était le symbole de mon amour et de tout ce qu’elle ma apporté , j’étais dans un état dépressif ,marquer ma peau pour ne pas la perdre totalement ma soulagé , un corbeaux pour représenter la noirceur du deuil , et la douleur c’est peut pour tant de tendresse et de souvenirs ,c’est ma chérie je l’ai dans la peau

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      1. Merci, ton histoire est identique à la mienne, cette terrible maladie qui ronge une partie de votre vie, er vous laisse seul, il faut l’avoir accompagné pour en parler, encore merci pour tout, bon courage

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